DEUIL

L’accompagnement que je propose ne se substitue pas à un traitement médical ou psychiatrique. Je ne suis pas médecin et ne pose pas de diagnostic. En revanche, si vous êtes suivi(e) en parallèle, cela peut constituer un complément. Il est important de m’indiquer, lors du premier rendez-vous, si vous êtes suivi de quelle que manière que ce soit, et si vous prenez un traitement.

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Comment « faire » son deuil ?

On utilise l’expression « faire son deuil » pour de multiples sujets aujourd’hui : faire le deuil d’une personne à laquelle on était attachée (dans le cas d’un décès), mais aussi d’une relation amoureuse, d’un travail ou d’une situation quelconque.
Personnellement, je pense qu’il ne faut pas tout mélanger, même si les processus de deuil se ressemblent. Je sépare le deuil dans le cas d’un décès des autres types de « deuils ».
Dans tous les cas, le deuil fait mal, très mal, puisqu’il représente la séparation définitive d’avec une personne, une relation, une situation. Certains (moi la première) souhaitent mettre un terme à cette souffrance terrible et souhaitent « faire le deuil » rapidement.

Personnellement, je pense qu’on ne « fait » pas un deuil, on le porte. N’espérez pas, en allant voir un thérapeute quel qu’il soit, qu’il vous programmera pour ne plus vous souvenir de l’objet de votre deuil afin de ne plus souffrir.
Le thérapeute peut vous accompagner lors des étapes du deuil pour que vous les viviez au mieux. Ce n’est que des années plus tard, lorsque le temps a fait son œuvre, que l’on peut parler de « faire le deuil », en acceptant tout simplement de garder le meilleur de l’objet de votre deuil.
Si vous êtes vous-même en situation de deuil et que vous souffrez, sachez que cette étape est NÉCESSAIRE pour avancer. Elle prouve que l’objet de votre deuil (personne, situation, relation…) compte pour vous et que vous y étiez attaché(e). Si vous ne ressentiez rien, il n’y aurait pas d’attachement, donc pas de « deuil » à vivre.

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Les étapes du deuil

Voici les 7 étapes du deuil telles qu’elles ont été définies par Elisabeth Kübler-Ross, une psychiatre pionnière dans le mouvement des soins palliatifs.

Il se peut que vous les ressentiez dans un autre ordre, ou que vous en ressentiez une plus qu’une autre :

  1. Le choc => C’est le moment source du traumatisme, le moment où tout bascule, celui qui fait que notre vie sera à jamais changée.
  2. Le déni => C’est un mécanisme de défense naturel : « Ce n’est pas vrai », « Ce n’est pas possible ». C’est pour cela que les rites funéraires existent dans le cas d’un décès, pour bien encaisser la réalité.
  3. La colère => Le sentiment d’injustice se réveille (« Pourquoi lui ? » « Pourquoi moi ? »). Il est encore une fois un mouvement naturel de défense et peut être tourné vers la personne, vers soi-même, vers l’équipe médicale, vers l’entourage ou vers l’entourage de la personne qui nous a laissé(e).
  4. Dépression => Vous ressentez une profonde tristesse et vous avez l’impression que cela ne finira jamais.
  5. Résignation => C’est la phase de cicatrisation.
  6. Acceptation => La situation est « digérée », acceptée. Le retour à la vie peut commencer.
  7. Reconstruction => Une nouvelle vie commence, la personne endeuillée se tourne vers l’avenir.

Quoi qu’il en soit, un deuil peut vous marquer profondément ; changer votre manière de voir les choses et la vie, faire relativiser et mettre en lumière l’essentiel.

Il est important, au moins dans les 6 mois qui suivent une perte, de ne pas prendre de décision trop importantes (quitter son travail, déménager). Je vous conseille d’attendre un petit peu… dans quelques mois, vous verrez les choses différemment.

Vous avez le pouvoir de transformer les épreuves en défis, et d’apprendre énormément de n’importe quelle situation, même si elle vous fait souffrir.

Je vous accompagne pour faire face à tous ces moments le plus sereinement possible, grâce à des protocoles d’hypnose et de sophrologie et à un accompagnement sur-mesure… En tous cas, ne restez pas seul(e) si vous vous sentez désemparé(e).

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Accueillir la peine, accepter la souffrance

Lorsque l’on perd l’objet de son attachement, c’est atroce… On est stupéfait, submergé par l’incompréhension, on ressent une grande tristesse. Aujourd’hui, au temps du « bonheur à tout prix », on aurait tendance à avancer et passer tout cela sous silence, à mettre cette tristesse sous cloche.

Si vous n’accueillez pas cette tristesse, il y a des chances pour qu’elle reste quelque part en vous, et s’exprime à un moment ou à un autre (maladie, dépression, fatigue).

On vous a peut-être appris à être fort(e) et à aller de l’avant : et si, aller de l’avant, c’était laisser cette tristesse s’exprimer ? On dit que « tout ce qui ne s’exprime pas s’imprime »…

Vous avez le droit de pleurer, que ce soit en présence de quelqu’un de confiance ou tout(e) seul(e) dans votre coin. Prenez le temps de vous arrêter deux secondes pour vous écouter, et ressentir cette émotion.

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Prendre les vagues comme elles viennent

Lorsque l’on vit un moment de perte puissant qui nous rend triste, on est au tout début totalement submergé. Puis un jour, on se rend compte que pendant quelques instants, on n’a pas pensé à notre souffrance, comme si la vague s’était retirée. D’autre fois, une grosse vague nous surprend alors qu’on ne s’y attend pas, et on fond en larmes dans un moment peut être inapproprié.

Courage ! Ces vagues, avec le temps, vont s’espacer, se réguler, pour devenir plus douces et peut-être juste une belle plage sur laquelle vous pourrez vous ressourcer à un moment (mais pas tout de suite).

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Laisser le temps faire son œuvre

C’est LA clé. Seul le temps va vous permettre d’atténuer votre douleur si elle est trop vive au début. Laissez-le faire… Vous vivrez les premières dates anniversaires peut être difficilement. La première année sera sans doute des plus difficile, mais gardez le cap. Un jour, vous vous rendrez compte que vous pensez à cette personne en en gardant le meilleur.

Lorsque le temps passe, vous vous apercevrez peut-être que vous avez la sensation d’avoir intégré la personne (ou la relation, la situation) en vous, comme si elle faisait partie de vous tout le temps. À ce moment, un thérapeute peut aussi vous aider à passer cette étape.

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Le sentiment de culpabilité

Lorsqu’on arrive au stade ou l’on va mieux malgré la peine, on peut ressentir un sentiment de culpabilité ; c’est tout à fait naturel…

Retrouvez la paix en vous en vous rendant compte de tout ce que vous avez traversé ! Ressentez comme l’objet de votre deuil fait désormais partie de vous, de votre quotidien.

On dit souvent, lorsque l’on a perdu une personne : « Il/Elle aurait voulu que j’aille de l’avant… » L’accompagnement par l’hypnose et la sophrologie peut vous aider à dépasser ce blocage.

Support : Vivre le deuil au jour le jour, du Dr Fauré

Ces situations vous concernent ? Vous avez des questions ?

N’hésitez pas à me contacter et à prendre rendez-vous en ligne.

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